En ce début de printemps, la nature reprend ses droits. Après la floraison de narcisses et de jonquilles, les bourgeons des arbustes printaniers explosent, les bulbes s’épanouissent et les vivaces se développent à vu d’oeil.
Dès l’aube, les oiseaux chantent et s’activent à la fabrication de nids. Le nichoir que nous venons d’installer dans l’aubépine n’a attendu que deux jours ses nouveaux locataires, un couple de mésanges bleues.
Comme chaque année avec le printemps, j’ai des envies de potager, l’idée de récolter et manger mes propres légumes me plait. Par expérience, je sais maintenant qu’un potager demande beaucoup de temps et un travail physiquement dur pour le dos. Après mes diverses tentatives voici mes conclusions :
La surface de mon potager n’est pas suffisamment grande pour y cultiver un potager vivrier pour ma famille et je n’ai pas suffisamment de temps à y consacrer.
Ne mangeant pas tous les jours à la maison, je n’ai pas besoin de légumes en trop grande quantité.
Après ces constats et la lecture d’un livre de la bibliothèque de l’association, c’est décidé, cette année je me lance dans la création d’un potager en carrés.
Cette méthode de culture potagère a été créée par un américain Mel Bartholomew. Elle demande moins d’espace et donc moins de travail. Elle permet de jardiner de façon efficace sur de petites surfaces. Son principe est simple : le potager est composé de carrés de 1m20/1m20, eux même divisés en parcelles de 30cm/30cm, séparés par des allées d’au moins 80 cm où les légumes les plus volumineux peuvent s’étaler. Le nombre de carré est fonction de la consommation de légume désirée, du temps disponible à consacrer à l’entretien et de la surface disponible.
Les carrés sont matérialisés par des bordures qui peuvent être en bois (planches) ou en végétaux (haies de buis, de thym). Dans le cas où les carrés sont délimités par des planches, de la terre et du compost sont ajoutés, ce qui facilite le travail et permet un réchauffement plus rapide du sol.
Les parcelles peuvent être délimitées par des morceaux de bois (branches, tasseaux) ou des ficelles tendues. Leur dimension peut s’adapter aux légumes que l’on va planter ou semer. Dans certains cas on peut réserver un carré en entier ou en partie à la culture d’un légume unique que l’on désire récolter en quantité.
La culture à la verticale est souvent nécessaire pour certains légumes (tomates, concombre, pois, haricots, certaines courges), Il faut installer des tuteurs suffisamment solides.
Les cultures sont à planifier pour l’année.
Avant toute chose, il faut définir les légumes que l’on veut cultiver et leur quantité.
Leur emplacement dans les parcelles se décide en fonction de l’exposition, des associations conseillées et déconseillées, des besoins nutritifs de chacun. La quantité de plant par parcelle est définie (cf. livre).
Après cette explication du principe du jardin potager en carré, il ne me reste plus qu’à me mettre au travail, à fabriquer mes carrés. Mon programme de plantation annuel étant déjà établi.
Bibliographie :
« L’art du potager en carrés » Eric Prédine et Jean Paul Collaert, Les nouveaux jardiniers Edisud.
Site internet de Mel Bartholomew.
Claire