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« Chenille » vient du latin canicula, petite chienne, en référence à l’allure de la tête de l’une et de l’autre.
Les chenilles, en tant que ravageur possèdent souvent un nom vernaculaire, repris pour nommer le papillon (l’adulte).
Depuis des millénaires en Afrique du Sud, les peuples de la brousse consomment ces larves de papillons de nuit. Dans les villages de l’ethnie tswana, on les prépare bouillies ou grillées. Pour les conserver, il suffit de les faire sécher au soleil dans des corbeilles. Avec l’urbanisation, toute une industrie s’est attelée à la mise en conserve pour une clientèle nouvelle: les paysans déracinés qui s’entassent dans les faubourgs. À l’échelle du Tiers-Monde, certains rêvent d’une nouvelle source de protéines… Dans les faubourgs de Johannesburg, les amateurs de chenilles sont pour la plupart des habitants d’origine rurale. Dans leur enfance, ils en ont consommé ainsi que bien d’autres insectes. Aujourd’hui citadins, ils n’ont plus les moyens de s’acheter de la viande depuis que les prix ont flambé. Les industriels ont eu l’idée de leur vendre, séchées ou mijotées, les petites bêtes qui leur rappellent le village natal. En effet, les chenilles séchées coûtent moins cher que le bœuf et sont deux fois plus nourrissantes
La chenille est la larve des lépidoptères, insectes dont l’imago est appelé papillon. Les larves de certains hyménoptères qui ressemblent beaucoup à celles des lépidoptères sont appelées fausses-chenilles.
Parmi les quatre stades de développements successifs du lépidoptère (œuf, chenille, chrysalide, papillon), la chenille est l’un des deux stades mobiles et celui qui assure l’essentiel de la croissance de l’animal, la fonction reproductive étant réservée au papillon. Le développement de la chenille nécessite plusieurs mues dont la dernière, appelée nymphose, marque le passage au stade de nymphe, appelée chrysalide chez les lépidoptères.
Les chenilles de certaines espèces tissent autour d’elles une structure de soie appelée cocon afin de s’y mettre à l’abri en vue de leur nymphose (le cas le plus célèbre est la chenille de Bombyx mori, appelée ver à soie, fondement de la sériciculture). D’autres chenilles (notamment celles des rhopalocères) se contentent de se fixer à un support par une ceinture de soie qui maintiendra la chrysalide. D’autres encore s’enterrent dans l’humus à faible profondeur, dans une loge plus ou moins soyeuse : c’est le cas de la plupart des sphinx.
http://www.lepinet.fr/pour identifier une chenille
En vieux français ou patois Dans le nord de la France et en patois picard, on parle ou parlait de Carplute ou Caplute, Càrpleuze o Capleuze, Capluche o Capluque , Caplure ou Càrplu, Cazèie, Canilhe, Cnilhe ou Écnilhe, Chnile ou Échnile, Olin·ne, Ulin·ne, Onin·ne. Le mot huelaine (ou honaine, el’holaine, houlaine, houlainne, huelainne…) a aussi désigné la chenille (on en trouve encore des traces dans les lieux-dits ou nom de rues de l’Avesnois).
Symbolique :
L’expression « laid comme une chenille » était utilisée pour se moquer du physique d’une personne.
La chenille désigne également une personne négligeable ou méprisable, voire méchante. Mais elle est aussi le symbole de la transmutation en cours.
On appelait « un chenillon » une fille laide.
Extraits de Wikipédia. DMS
Ce guide décrit plus de 500 espèces de chenilles de papillons diurnes et nocturnes d’Europe. Après une introduction sur l’élevage des chenilles, leur étude et leur biologie, chaque espèce est détaillée. Des planches en couleurs représentent 165 espèces végétales, avec pour chacune, les chenilles susceptibles de s’y développer, avec en regard les papillons correspondants.