En botanique le latin est la langue universelle, donc au jardin nous allons parler latin
La nomenclature horticole date du XVIIIe siècle.
C’est Karl Von Linné, botaniste médecin qui décida de donner nom et prénom à chaque plante.
En ce qui concerne la classification des végétaux seuls le stade de la famille nous sera utile
Définitions :
La famille : regroupement de genres de plantes proches et aux caractéristiques communes et de même mode de floraison, par ex
Éricacées = rhododendron, bruyère, la famille termine toujours en cées
Le genre : catégorie de végétaux dont les espèces sont proches et ont des caractères communs
L’espèce : groupe de végétaux similaires se reproduisant à l’identique dans la nature
Hydride : plantes issues d’un croisement entre plusieurs espèces ou genre
Variété : subdivision d’une espèce regroupant des individus révélant certaines variations qu’elles soient spontanées ou artificielles
Cultivars : variation artificielle d’une espèce « cultivar variation »
L’écriture :
le genre s’écrit toujours comme suit ; Acer le A en italique
L’espèce toujours en italique et en minuscules ; pennsylvanicum
L’hybride est deux noms séparés par un x :
Chaenomélés x superba japonica x spéciosa japonica et speciosa ont donné l’hybride superba
La variété s’écrit comme suit : variegata
Le cultivar s’écrit comme suit ‘Hot Pants’ toujours en roman et majuscule au début de chaque mot
Cette écriture est universelle et est précieuse pour la lecture des étiquettes lors des achats de plantes
L’étiquette peut renseigner sur le pays, la couleur, le port, le découvreur,
Le pays :japonica, la couleur : alba, le port : fastigiata, le découvreur : Wilsonii
Au bas de l’étiquette, on peut lire (L) ou (Thumb) : les botanistes qui ont décrit les plantes.
Les terminaisons « anus », »icus » et « ensis » indiquent l’origine géographique de la plante
Floridanus = Floride Lusitanicus = Portugal Chinensis = Chine
Pour Jardin Passion Lannion – Ginette Caillebot