En savoir plus : http://fuchsia.passion.free.fr/?aculops-fuchsiae – Encore d‘actualité en 2015.
Intervention de notre vice président à la Société d’Horticulture de la Côte du Goëlo. SHCG.
Le samedi 14 février 2009, Jo le vice- président de JPL, bien connu pour sa passion des fuschsias, a rendu une visite amicale à la SHCG pour évoquer cette maladie qui touche tous nos fuchsias.
L’article est extrait de l ‘excellent site de la Société d’Horticulture de la Côte du Goëlo http://www.shcg.fr
Une trentaine de personnes a participé aux échanges menés par Jo Soulimant, collectionneur de Fuchsias, à propos de cette infestation qui détruit la plante .
L’Aculops fuschsiae, présent depuis toujours dans certains pays sud-américains, nous est venu par les échanges commerciaux. Depuis les années 2000 cet acarien s’est bien acclimaté en Bretagne où il a trouvé les températures qu’il affectionne : ni grande chaleur, ni froid rigoureux. Il survit et se développe à merveille entre 5°C à 20°C, à l’extrémité des rameaux entre les poils, au revers des feuilles où il se régale de sève ; descend en terre en hiver et remonte au printemps. Principalement sur le Fuchsia le plus répandu , le magellanica. A terme la plante est condamnée à dépérir tant l’acarien se multiplie à grande vitesse. Il n’existe aucun traitement curatif.
Seul moyen de lutte demandé par le FEREDEC-Bretagne (fédération régionale de défense contre les ennemis des cultures) : brûler la plante avec ses racines !
Peu d’argent pour la recherche dans ce domaine : le Fuchsia n’est pas une plante industrielle ! Les pépiniéristes ont l’autorisation d’appliquer un traitement préventif selon un protocole rigoureusement défini, avec des produits non acceptés dans le domaine du jardinage.
Il n’est pas interdit d’essayer des traitements à base de produits naturels et de contacter le FEREDEC pour faire part des résultats.
Pendant que la recherche avance – lentement – il est préférable de planter des espèces et variétés moins atteintes, comme le « microphylla »…, et de rabattre les Fuschias à l’automne, avant que l’acarien ne descende en terre, puis brûler les branches(sans trop les secouer pour ne pas contaminer les sols avoisinants) et espérer retarder la réapparition de la galle …
Brûler la plante, racines comprises.
