Martine et Alain Levasseur accueilleront le public le week-end prochain à l’occasion de l’opération « Bienvenue dans mon jardin en Bretagne ».
Le couple Levasseur ouvre, le temps d’un week-end, leur petit coin de paradis du quartier du Rhu.
2,5 ha : ce sont les dimensions du jardin qu’entretiennent Martine et Alain Levasseur dans leur propriété du chemin des landes. Soit l’équivalent de trois terrains de football, ou presque. On est, ici, plus près du parc botanique que du jardin de curé. S’ils devaient y passer la tondeuse, il leur faudrait d’ailleurs la pousser « sur près de 70 km, reconnaît Martine, heureusement, on a un tracteur ».
Le couple s’est installé il y a trente-huit ans dans le quartier du Rhu, près de la route de Trégastel. « À l’époque, quand on y a construit notre maison, il n’y avait qu’une prairie, des arbres et de la broussaille, explique Alain Levasseur. On a tout défriché, le terrain étant très humide, on a posé des drains et creusé une mare, à la pelle et à la pioche. » Faut vraiment être un passionné pour se lancer dans un tel chantier. D’ailleurs, Alain Levasseur l’est tellement qu’il trouve encore le temps de présider l’association Jardin Passion Lannion.
« Sept jours sur sept »
Il est vrai que cet ancien du Cnet, en retraite depuis onze ans, consacre la quasi-totalité de son temps à son jardin. « J’ai toujours éprouvé le besoin de jardiner, comme mes parents. Après, on est pris dans un cercle vicieux et on se laisse entraîner. »
« Pour lui, c’est sept jours sur sept, souligne Martine, ex-secrétaire au lycée Le Dantec, et désormais elle aussi retraitée.
Moi, c’est beaucoup moins, mais en ce moment j’y passe entre une et deux heures par jour. »
Les désherbants sont bannis
C’est elle qui cultive le potager et assure les finitions quand il s’agit de désherber. « Lui, passe la débroussailleuse et moi je finis au couteau et à la fourchette. » Car, ici, il n’est pas question d’utiliser de désherbant, Martine et Alain sont des adeptes du jardinage au naturel. Comme tous les jardins qui ouvriront leurs barrières au public le week-end prochain.
Ouest-France du 12 juin 2013