Je suis encore sous le choc, et je n’arrive pas à croire, Muriel, que tu nous as définitivement quittés.
J’avais toujours apprécié cette vieille dame particulièrement attachante, mais c’est seulement maintenant, en mesurant ma peine, que je me rends compte justement à quel point j’y étais attachée…
Pardonne moi, Muriel, de t’avoir qualifiée de « vieille dame « . Tu n’aurais pas aimé ce qualificatif, car dans ta tête, dans ton coeur, tu étais peut être la plus jeune d’entre nous, toujours prête à plaisanter, parfois un tantinet frondeuse ( je garde un souvenir très vif de toi le jour où nous avons visité le fabuleux jardin de M. Schulit à Lanrivain, t’aventurant à tout moment hors des chemins autorisés, mais ayant malgré tout charmé le maître de ces lieux puisque je vous vois, comme si c’était hier, échanger vos adresses e-mail.
Tes connaissances en botanique me stupéfiaient, et à chaque plante tu pouvais attribuer son nom latin….notre Ginette du Devon ! Et tu disais que tu perdais la mémoire !
Bye bye Muriel ! Comme beaucoup d’entre nous, je ne t’oublierai pas.
M.L.