Un jardin d’ailleurs: celui de la maison de Jim Thomson
Pour oublier l’agitation de Bangkok le temps d’une demi journée, rien de tel que de visiter la maison de Jim Thompson et son jardin. Musée d’art asiatique et démonstration d’une architecture semi traditionnelle, l’ensemble ressemble à un petit paradis perdu en bordure du klong Saen Saeb.
C’est le chef d’oeuvre d’un Américain tombé sous le charme du royaume de Thaïlande au milieu du siècle passé.
Ce superbe lieu, havre de paix au milieu de la jungle urbaine de la capitale, est à découvrir absolument. En passant le portique, on se trouve plongé dans un jardin luxuriant, d’un vert
profond, relevé ça et là par les bâtiments rouges des pavillons d’habitation et par les fleurs géantes des héliconias. De petits bassins poissonneux agrémentent le jardin et ajoutent
une touche de fraîcheur dans la moiteur ambiante. Sur la droite coule un canal où autrefois se trouvait un embarcadère.
Dans le jardin luxuriant qu’il aimait appeler « sa jungle », l’architecte fit planter de nombreuses espèces tropicales, comme des palmiers éventails, porcelaines roses et blanches, fougères arbustives, oiseaux du paradis, lotus, … La jungle, il l’aimait tant, qu’il y disparut lors d’une expédition en Malaisie en 1967, personne ne sait ce qu’il est devenu, dévoré par les animaux sauvages ou assassiné?
C’était un agent secret américain qui avait pris une retraite méritée en Thaïlande et qui est à l’origine de la relance de la commercialisation de la soie thaïlandaise dans le monde.
Pour profiter des lieux, il existe des visites guidées en plusieurs langues dont le français, réalisées par de charmantes hôtesses en costume traditionnel thaï, mais il faut prêter l’oreille et interpréter !
ML