L’insecte est aussi anodin que le nom de mouche qu’on lui prête. Pourtant il est à l’origine de nombreux dégâts occasionnés sur les carottes et autres légumes de la même famille. Voilà comment échapper aux ennuis. Chez le parasite de la carotte, les larves sont des sortes de petits vers beige crème, ne dépassant pas 1cm de long. La mouche de la carotte pond chaque année deux à trois génération de larves. La première ponte intervient en avril, la seconde à peu près début août et parfois, une troisième génération survient à la mi-octobre. On peut donc considérer que les semis de la fin mai ou début juin échappent aux larves de la première génération, tandis que les racines récoltées en juillet ne risquent pas encore d’être menacées par la seconde vague.
Si vous avez subi l’an dernier les méfaits de cette mouche, commencez par respecter une bonne rotation des cultures. En effet, vous devez absolument changer d’emplacement, avant même d’appliquer les méthodes de lutte préventive proposées. Par ailleurs, panais, persil, céleri, sont des cousins de la carotte .Ils sont eux aussi sensibles à la même mouche. Enfin certaines variétés comme la carotte (FLYAWAY) sont réputées résistantes à la mouche.
Evelyne